L’armée américaine étudie une poudre capable de recharger nos objets connectés
Posté le 7 septembre 2017 par PierreB
Les objets connectés sont de plus en plus présents dans notre quotidien et leur utilisation tend à se démocratiser progressivement. Beaucoup d’entre eux permettent de gagner du temps, de la productivité, ou tout simplement d’améliorer ses habitudes de vies. Toutefois, beaucoup d’objets connectés se heurtent au même grand défaut : l’autonomie. Quoi de plus frustrant que de ne plus avoir de batterie ? Certes, il existent des batteries de secours mais beaucoup s’avèrent être encombrantes au transport ou mal adaptées. Une solution alternative vient d’être trouver récemment par les scientifiques de l’armée américaine, qui ont fait une grande découverte. Une solution qui permettrait de recharger nos objets connectés par un procédé capable de générer de l’énergie grâce à une poudre d’aluminium.
Une méthode nouvelle : de la poudre d’aluminium pour recharger nos objets connectés
L’armée américaine a donc inventé une nouvelle méthode pour recharger nos appareils électroniques. Il s’agit d’une poudre à base d’aluminium, qui mélangée à de l’eau, produit une grande quantité d’énergie, suffisante pour permettre d’alimenter un petit tank radiocommandé. Avec cette technologie, il n’est plus nécessaire d’utiliser un catalyseur. Les chercheurs ont donc été surpris en mélangeant une poudre d’aluminium nano-galvanique et de l’eau. Celle-ci s’est mise à bouillir, résultat d’une hydrolyse, procédé qui normalement pour l’aluminium nécessite un catalyseur comme la chaleur, ou l’acide. Selon Anit Giri, l’un des physiciens de l’équipe «dans notre cas, l’ensemble n’a pas besoin de catalyseur. Et c’est aussi très rapide. Par exemple, nous avons calculé qu’un kilogramme de poudre d’aluminium peut produire 220 kW d’énergie en seulement trois minutes. Cela représente beaucoup de puissance pour n’importe quel équipement électrique. Ces taux sont les plus élevés parmi les processus qui ne requièrent aucun catalyseur comme un acide, une base ou des températures élevées.»
Quelle avenir pour cette méthode ?
L’équipe a utilisé l’hydrogène créé lors de la réaction pour alimenter un modèle de tank radio-commandé autour du laboratoire. Mais à l’avenir, l’équipe entends bien doubler le potentiel énergétique du matériel en exploitant également la chaleur dégagée lors de la réaction. Pour le moment, les scientifiques travaillent encore sur cette découverte, en cherchant d’autres domaines d’applications et il faudra patienter encore quelques années avant de réellement pouvoir en profiter. Toutefois, les chercheurs prédisent que la poudre pourrait par la suite être utilisée par l’armée pour imprimer en 3D des drones et des robots qui seraient capable de recharger leurs batteries en dissolvant des parties de leur propre structure.
Sources : Sen360.fr / Actu.meilleurmobile.com / Infohightech.com