10 signes qui montrent que vous êtes workaholic

Posté le 6 août 2024 par PierreB

Vous demandez-vous si vous êtes un workaholic ? Cette expression désigne quelqu’un dont le travail prend le dessus, souvent au prix de sa vie personnelle, familiale, et sociale. Vous pourrez être confronté à cela quelle que soit la saison de l’année, ce n’est pas un phénomène saisonnier mais plutôt un état qui peut perdurer et s’intensifier avec le temps.

Quand le travail se transforme en addiction, cela peut sérieusement impacter vos résultats au travail, ainsi que votre bien-être physique et mental. Une revue récente a estimé que 15 % des travailleurs sont des workaholiques, soit des millions d’employés surchargés qui ne savent pas quand, comment ou pourquoi arrêter. Le terme de « workaholic » ne s’applique pas aux personnes qui travaillent de longues heures par amour de leur travail. Non, ces personnes sont considérées comme des travailleurs engagés. Le workaholisme est dans une catégorie différente. Découvrez les 10 signes révélateurs de cette tendance excessive au travail.

1) Vous travaillez plus d’heures que prévu, régulièrement

Si vous constatez que vos heures de travail dépassent fréquemment ce qui est stipulé dans votre contrat ou ce que la loi autorise, c’est un indicateur potentiel de workaholisme. En France, la semaine de travail légale est fixée à 35 heures, mais il est accepté de faire quelques heures supplémentaires dans la limite du raisonnable. Travailler plus de 2 heures au-delà de votre horaire habituel ou plus de 14 heures sur une période de 24 heures vous donne le droit de refuser ces heures supplémentaires.

Un dépassement régulier des 35 heures hebdomadaires peut entraîner une requalification de votre contrat en un contrat à temps plein. De plus, travailler au-delà de 48 heures par semaine ou une moyenne de 44 heures sur 12 semaines consécutives est considéré comme un excès par rapport à la durée maximale autorisée de travail.

Travailler plus que prévu peut nuire à votre tempérament, et même modifier à la longue votre équilibre personnel et votre efficacité professionnelle. Cela peut vous rendre dépendant de votre emploi et entraîner une multitude de problèmes de santé.

Au contraire, elles peuvent réduire la qualité de votre travail, augmenter les risques d’erreurs, d’accidents, de conflits, etc.

Si vous vous retrouvez régulièrement à travailler plus que ce qui est prévu, il est crucial de réfléchir aux motivations derrière cette tendance. Est-ce par passion, ambition, peur, obligation, habitude, compétition, ou évasion ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

Il est essentiel d’explorer les alternatives possibles pour trouver un meilleur équilibre entre votre vie professionnelle et privée.

Prendre conscience de votre relation au travail et de vos motivations profondes est le premier pas vers une action éclairée pour préserver votre bien-être.

2) Votre travail occupe vos pensées en dehors des heures de bureau

Si vous constatez que vos pensées sont constamment occupées par votre travail, même en dehors du bureau, cela peut être un signe que vous êtes workaholic. Vous vous retrouvez à réfléchir sans cesse à comment modifier vos projets, à vos échéances, défis, collègues, et clients. Cette tendance à penser en termes de code de travail indique une dépendance préoccupante à votre emploi.

Vacances et week-ends inclus

Les vacances et week-ends sont cruciaux pour se reposer, se revitaliser, s’amuser, et passer du temps avec ses proches. Ils offrent une pause bienvenue de la routine quotidienne, permettant de trouver un juste milieu entre vie professionnelle et personnelle. Pourtant, si vous êtes workaholic, ces moments de repos vous échappent.

Vous vous retrouvez à travailler, vérifier vos emails, appeler des collègues, ou planifier des tâches, ressentant de la culpabilité à l’idée de ne pas travailler. L’ennui, l’inquiétude, et l’irritation s’installent, vous laissant perplexe sur comment occuper votre temps libre sans travailler.

L’incapacité de déconnecter

Notre ère hyperconnectée rend la déconnexion du travail de plus en plus difficile. Les technologies modernes, telles que les smartphones, ordinateurs, et tablettes, nous permettent de rester continuellement en contact avec notre environnement professionnel.

En tant que workaholic, la tentation de vérifier constamment vos messages ou de rester au fait de l’actualité de votre entreprise est forte. Il devient ardu de délimiter clairement les frontières entre vie professionnelle et privée, négligeant ainsi votre droit à la déconnexion, reconnu légalement depuis 2017.

Pour combattre cette emprise du travail, il est essentiel d’apprendre à lâcher prise et à s’accorder des moments de déconnexion. Éteignez vos appareils électroniques en rentrant chez vous ou en partant en vacances. Informez votre entourage professionnel de vos périodes de non-disponibilité.

Engagez-vous dans des activités qui vous passionnent, vous relaxent, et vous éloignent du travail, telles que le sport, la musique, la lecture, le jardinage, ou le bénévolat. Vous découvrirez que non seulement votre qualité de vie s’en trouvera améliorée, mais également votre productivité au travail.

3) Vous mangez souvent en travaillant

Un troisième indicateur de votre potentiel workaholisme est le négligement de vos repas au profit du travail. Vous optez pour des repas rapides devant votre ordinateur, sans vraiment apprécier ce que vous mangez.

Il arrive que vous passiez outre le petit-déjeuner ou le déjeuner, vous contentant d’un simple sandwich ou d’une barre chocolatée. Les pauses repas, pourtant prévues par la loi ou votre convention collective, ne sont pas respectées.

Les repas sont devenus secondaires

Manger tout en travaillant est une habitude préjudiciable à votre santé et efficacité. Cela peut entraîner une consommation trop rapide, une mauvaise digestion, des problèmes gastro-intestinaux, une prise de poids, et une carence en nutriments essentiels. De surcroît, vous manquez les avantages d’une véritable pause repas, essentielle pour se détendre, se revitaliser, échanger avec les collègues et s’aérer l’esprit.

Le plaisir de manger, source de satisfaction et de bien-être, s’estompe.

Si vous avez l’habitude de manger en travaillant, il est crucial de réévaluer vos priorités et habitudes alimentaires. Les repas doivent être considérés comme des moments clés pour votre santé et votre bien-être. Il est important de respecter les temps et durées des repas, conformément au droit du travail.

Privilégiez des aliments riches en nutriments et en énergie durable, tels que les céréales complètes, les protéines maigres, et une diversité de fruits et légumes. Évitez le grignotage d’aliments sucrés, source d’hypoglycémies et de fatigue. Enfin, assurez-vous de bien vous hydrater en buvant de l’eau ou des infusions, tout en limitant la consommation de café, thé et boissons énergisantes, qui peuvent affecter votre sommeil.

4) Vous sacrifiez vos hobbies et loisirs pour travailler

Le quatrième signe révélateur d’un workaholisme est le renoncement à vos hobbies et loisirs au profit du travail. La passion, la détente et l’épanouissement que ces activités procurent semblent s’évanouir, laissant place à un manque de temps et d’envie.

Cette situation vous éloigne de vos sources de plaisir et de créativité.

Pourtant, les hobbies et loisirs sont cruciaux pour votre bien-être et votre équilibre. Ils offrent des opportunités d’expression, de divertissement, de culture, d’évasion, de défi, et de socialisation. Ils jouent un rôle significatif dans votre développement personnel et professionnel, contribuant à votre détente, votre ressourcement, votre valorisation, et votre épanouissement. Ces activités stimulent votre cerveau, votre corps, votre imagination, et votre curiosité.

Elles sont vecteurs de bonheur, de confiance, et d’amélioration de la performance.

Si vous constatez que vous sacrifiez vos loisirs pour le travail, il est temps de réévaluer vos priorités et vos choix. Il est essentiel de s’accorder du temps pour ce qui vous rend heureux et vous fait du bien.

Cherchez un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, diversifiez vos centres d’intérêt et vos sources de satisfaction. Rappelez-vous que le travail ne doit pas être votre unique préoccupation. Il est important de s’amuser, de s’émerveiller, et de s’étonner.

5) Vous avez du mal à déléguer des tâches

Le cinquième indicateur d’un comportement workaholic est la difficulté à déléguer. Vous vous retrouvez souvent à tout faire par vous-même, convaincu que personne d’autre ne peut atteindre votre niveau d’excellence.

Cette réticence provient de la crainte que les standards de qualité ne soient pas respectés, que les délais ne soient pas tenus, ou que des erreurs soient commises. Il vous est difficile de faire confiance et de vous détacher.

Le perfectionnisme au travail

Le perfectionnisme au travail, souvent à l’origine de cette incapacité à déléguer, désigne le désir incessant d’atteindre la perfection, associé à une autocritique sévère en cas d’échec. Il implique des attentes élevées envers soi-même et autrui.

La peur du jugement, de la critique, et de la déception conduit à une pression considérable pour atteindre ses objectifs, au risque de s’overloader de travail et de négliger d’autres aspects.

Ce comportement peut avoir des impacts néfastes sur la santé et le bien-être, engendrant stress, anxiété, dépression, fatigue, problèmes de sommeil, douleurs musculaires, et peut également affecter la créativité, la flexibilité, la coopération, et la satisfaction professionnelle.

Le perfectionniste peut se sentir isolé, incompris, frustré, et peu satisfait de ses résultats, surtout si son travail est peu reconnu ou valorisé dans un contexte multilingue où il doit faire preuve de compétences tant en francais qu’en english.

Pour surmonter la difficulté de déléguer liée au perfectionnisme, il est essentiel d’apprendre à être plus indulgent et réaliste avec soi-même et avec les autres. Accepter que l’erreur fait partie de l’apprentissage et que la perfection est un idéal inaccessible.

Il est important de reconnaître ses propres forces et limites, ainsi que celles de ses collaborateurs, de choisir judicieusement les tâches à déléguer selon les compétences, intérêts, et disponibilités de chacun, de communiquer clairement vos attentes et de valoriser le travail de votre équipe.

6) Votre santé commence à être affectée

Le sixième signe indiquant que vous pourriez être un workaholic est une détérioration de votre santé due à un excès de travail. Vous pouvez ressentir une variété de symptômes physiques et psychologiques nuisant à votre bien-être.

Ces symptômes incluent notamment des problèmes de sommeil, et de l’anxiété.

Problèmes de sommeil

Les problèmes de sommeil peuvent affecter la façon dont vous dormez, en réduisant la durée ou la qualité de votre sommeil. Vous pourriez souffrir d’insomnie, de somnolence diurne, de réveils fréquents la nuit ou d’apnée du sommeil. Travailler excessivement est une cause reconnue de ces problèmes, car cela peut entraîner une surcharge cognitive, une stimulation constante et une perturbation de votre rythme circadien.

Les effets d’un mauvais sommeil sur la santé sont considérables, incluant une diminution de l’immunité, un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, ainsi que des altérations de l’humeur et de la mémoire. Un sommeil de mauvaise qualité peut également réduire votre motivation, créativité, performance au travail, et augmenter le stress et l’anxiété.

Stress et anxiété accrus

Le stress et l’anxiété, bien que communs, peuvent devenir problématiques lorsqu’ils sont intenses ou fréquents. Le stress est la réaction naturelle de notre corps face aux défis, tandis que l’anxiété se caractérise par une peur continue des événements futurs. Un niveau élevé d’anxiété peut augmenter la possibilité de stress chronique, nuisant ainsi à notre santé.

Le travail excessif est une source majeure d’anxiété, générant une pression constante, une surcharge de travail, et un sentiment d’insécurité professionnelle. Ces facteurs peuvent provoquer frustration, colère, peur et culpabilité, et mener à des comportements d’évitement ou de perfectionnisme.

Les conséquences sur la santé de ces états prolongés incluent des dommages au système nerveux, cardiovasculaire, digestif, et immunitaire, ainsi que des troubles psychosomatiques et une détérioration de la santé mentale, favorisant la dépression, les troubles anxieux et les problèmes du sommeil.

7) Vos relations sont impactées par votre dévouement au travail

Le septième signe indiquant un possible workaholisme est l’impact négatif de votre engagement professionnel sur vos relations. Votre temps et énergie consacrés au travail vous amènent à négliger vos proches, qu’il s’agisse de votre conjoint, de vos enfants, de vos parents ou de vos amis.

Cette situation se traduit par une présence réduite, une attention diminuée et un moindre engagement dans leur vie quotidienne. Vous devenez plus irritable, distant, et critique envers eux, ce qui peut conduire à des conflits.

Conflits avec les proches

Les conflits avec les proches surviennent lorsqu’il y a désaccord, tension ou rupture entre individus liés affectivement ou familialement. Ces conflits peuvent naître de divergences d’opinions, de besoins non satisfaits, d’attentes déçues, de malentendus ou de reproches.

Ils peuvent avoir des répercussions négatives sur la santé mentale et physique, engendrant stress, anxiété, tristesse, colère, ou culpabilité. Ces conflits peuvent également détériorer la qualité et la durée des relations, pouvant mener à une séparation ou un divorce.

Le travail excessif est une source potentielle de ces conflits, créant un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle. Travailler trop peut limiter le temps pour des moments de qualité avec vos proches, augmenter la fatigue, et entraver la communication.

Il peut également creuser un fossé entre les valeurs, priorités et rêves de la personne workaholic et ceux de ses proches, générant un sentiment de négligence, d’incompréhension et de frustration.

Diminution du temps passé en famille ou entre amis

Passer moins de temps avec ses proches pour des activités communes ou des moments de partage peut être le résultat de contraintes professionnelles ou personnelles, ou même d’un choix délibéré. Cette réduction du temps partagé peut entraîner un sentiment de solitude, d’isolement ou de dépression, et nuire à la solidité des liens familiaux et amicaux.

Le travail excessif est souvent à blâmer, car il empiète sur le temps libre et les loisirs. Il peut empêcher la participation à des événements importants et rendre plus difficile les interactions régulières avec les proches. Finalement, il peut réduire l’envie de sortir au profit du travail.

8) Vous vous sentez coupable lorsque vous n’êtes pas en train de travailler

Le huitième signe indiquant une possible addiction au travail est cette sensation de culpabilité ressentie lors des moments de non-travail. Cette impression de perdre son temps, de ne pas être à la hauteur ou de ne pas mériter son salaire peut être accablante.

Vous vous comparez souvent aux autres, perçus comme plus productifs, plus performants et plus reconnus. Cette autocritique sévère vous conduit à vous reprocher de ne pas en faire assez.

La culpabilité du repos

La culpabilité du repos se manifeste par un malaise, voire une honte, à l’idée de se détendre, de s’amuser ou simplement de se reposer. Ce sentiment est souvent le reflet d’une société qui privilégie le travail, l’efficacité et la compétitivité au détriment du bien-être, du plaisir et de la créativité. Il est également le symptôme d’une estime de soi fragile, fondée sur la réussite professionnelle et la reconnaissance sociale, ainsi que sur la comparaison permanente avec autrui.

Ce phénomène peut gravement nuire à la santé et au bonheur, en empêchant les individus de profiter de leur temps libre pour se ressourcer et se divertir. Il peut mener à l’épuisement,, à la dépression, et contribuer à l’isolement et au malheur.

Si la culpabilité vous envahit dès que vous cessez de travailler, il est crucial d’apprendre à vous en libérer et à vous octroyer le droit au repos. Prenez conscience de l’importance du repos pour votre santé, votre équilibre et votre efficacité au travail.

Rappelez-vous que vous êtes bien plus qu’un travailleur : vous possédez d’autres facettes, talents et passions. Il est essentiel de vous respecter, de vous valoriser et de vous faire plaisir sans craindre le jugement d’autrui.

Convincez-vous que vous méritez de vous reposer et que vous n’avez pas à vous justifier pour cela.

9) Vous utilisez le travail comme une échappatoire à vos problèmes personnels

Le neuvième signe indiquant une possible addiction au travail est l’utilisation du travail comme moyen de fuir vos difficultés personnelles. Le travail devient ainsi une sorte de code pour échapper à la réalité, créant une dangereuse dépendance.

Cette évasion vous empêche de confronter vos émotions, vos besoins et vos responsabilités, qui vous semblent perturbants ou effrayants.

Cependant, se réfugier dans le travail ne constitue pas une solution viable ou satisfaisante à long terme. Travailler pour oublier ses problèmes ne les résout pas, mais tend à les exacerbier ou les reporter. Ainsi, le travail se transforme en une addiction, camouflant un mal-être profond.

Le travailleur compulsif peut développer des symptômes tels que la dépression, l’anxiété ou le burn-out, nuisant à sa santé et à sa qualité de vie. Il peut également s’isoler de son entourage et des sources de soutien qui lui seraient bénéfiques.

Si vous vous reconnaissez dans cette description, il est crucial d’apprendre à affronter vos problèmes et à trouver des solutions. Prenez conscience de vos émotions, besoins et attentes à l’origine de vos difficultés. Communiquez vos sentiments, craintes et désirs à des proches, amis ou professionnels capables de vous offrir écoute, soutien et conseils. Recherchez des solutions adaptées, réalistes et positives pour améliorer votre situation. Enfin, accordez-vous des moments de détente et de plaisir sans culpabilité.

10) La reconnaissance au travail est votre principale source de satisfaction

Le dixième signe qui peut indiquer que vous êtes un workaholic est que la reconnaissance au travail représente votre principale source de satisfaction. Vous vous investissez dans votre travail pour recevoir l’approbation, les compliments, les félicitations, et les récompenses de vos supérieurs, collègues, ou clients.

Vous vous efforcez constamment de démontrer votre valeur, votre compétence et votre performance à travers votre travail. L’opinion des autres est cruciale pour votre estime personnelle.

La quête incessante d’approbation

La quête incessante d’approbation se caractérise par une recherche constante de validation et d’acceptation de la part des autres, souvent au détriment de votre propre identité, besoins et désirs. Cette quête est généralement liée à une faible estime de soi, un manque de confiance, la peur du rejet et une insécurité affective. Elle peut être le résultat d’expériences douloureuses dans l’enfance, de traumatismes ou d’abus.

Ce phénomène est également alimenté par une société qui valorise la réussite, la performance et la compétitivité, exerçant une pression sociale sur les individus.

La recherche constante d’approbation peut avoir des effets néfastes sur la santé et le bonheur. Elle peut mener à l’épuisement, au stress, à la dépression, en raison d’un travail excessif et d’un effort pour s’adapter aux attentes des autres. Elle peut également empêcher l’épanouissement personnel, en privant l’individu de son authenticité, de sa singularité et de sa liberté. Enfin, elle peut isoler, frustrer et rendre malheureux, en coupant les personnes de leur véritable nature et aspirations.

Si la reconnaissance au travail est votre principale source de satisfaction, il est essentiel d’apprendre à se libérer de cette quête incessante d’approbation et de s’accorder le droit au bonheur. Reconnaître votre propre valeur, potentiel et unicité, indépendamment du travail ou de l’opinion des autres, est crucial. Il est important de se respecter, de s’écouter, de se faire confiance, sans se préoccuper du regard des autres. Rappelez-vous que vous méritez le bonheur, sans avoir à vous justifier.

Conclusion

Dans cet article, nous avons exploré 10 signes révélateurs du workaholisme, cette tendance à travailler de façon compulsive, au risque de nuire à votre santé, votre équilibre et votre bonheur. Vous avez appris à identifier ces signes, à en comprendre les causes, les conséquences, ainsi que les solutions possibles. Il est essentiel de reconnaître que le travail excessif n’est pas une qualité, mais plutôt une forme d’addiction pouvant gravement affecter votre vie.

Il est devenu clair que le travail ne doit pas occuper toute la place dans l’existence et qu’il est crucial de trouver du temps pour se reposer, s’amuser et s’épanouir.

Si vous vous identifiez à ces signes ou craignez de basculer dans le workaholisme, il est urgent de prendre des mesures. Prenez conscience de votre relation au travail et interrogez vos motivations profondes.

Il est temps de vous respecter, de vous écouter et de vous faire confiance. Cherchez un équilibre plus sain entre vie professionnelle et personnelle. Accordez-vous des moments pour vous détendre et pour pratiquer des activités qui vous font plaisir et vous font du bien.

Libérez-vous de la culpabilité, de la pression sociale et de la tendance à vous comparer aux autres. Rappelez-vous que vous méritez le bonheur et que vous n’avez pas à vous justifier.

Ne laissez pas votre situation se dégrader au point d’affecter votre santé, de perdre le sens de votre travail ou de votre vie.

Ne risquez pas de vous isoler de vos proches et de vous sentir seul. Agissez dès maintenant pour prendre soin de vous. Vous constaterez que votre qualité de vie, tout comme votre efficacité au travail, s’en trouveront améliorées.

Vous découvrirez qu’il est possible d’être passionné par son travail sans pour autant sombrer dans le workaholisme.

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Qu'est-ce qu'une personne workaholic ?

Un workaholic est quelqu’un qui présente une addiction au travail. Cela signifie qu’il ressent un besoin compulsif de travailler sans cesse, mettant ainsi en péril sa santé et sa vie privée. Le workaholisme est une addiction comportementale pouvant mener à l’anxiété, au stress, à la dépression, à l’insomnie, à l’hypertension et à des problèmes relationnels. 

Il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer pourquoi quelqu’un devient workaholic, notamment : – Une pulsion interne constante de travailler, souvent due à un désir de reconnaissance, de contrôle, de perfectionnisme, ou par peur de l’échec ou de l’ennui. – Une pression externe provenant de l’environnement professionnel, comme une culture d’entreprise qui valorise le surmenage, une surcharge de travail, un manque de délégation, ou des difficultés à se déconnecter des nouvelles technologies. 

Pour se libérer de cette addiction, il est crucial de reconnaître son addiction au travail et ses effets néfastes sur sa santé physique et mentale. La consultation d’un professionnel, tel qu’un psychologue ou un médecin du travail, est recommandée. Ce dernier pourra proposer une thérapie cognitivo-comportementale visant à changer les comportements et croyances associés au workaholisme. 

Vivre avec un workaholic requiert de définir des limites entre le travail et la vie personnelle, et de promouvoir le travail d’équipe avec son partenaire. Il est également important de trouver un équilibre entre ses besoins et ceux de l’autre, tout en prenant soin de soi pour éviter le stress et la frustration. 

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