10 conseils pour bien réagir face à un refus d’augmentation de salaire

Qui ne connait pas la célèbre expression « Tout travail mérite salaire » ? Et bien, il est possible de considérer que vous méritez mieux que la rémunération que vous percevez pour votre travail. Mais il n’est jamais facile de demander une augmentation de salaire à son employeur. Encore moins lorsqu’il la refuse… La clé de la réussite sur le long terme reste donc de bien réagir face à cette situation délicate. Dans cet article, découvrez nos 10 conseils pour bien réagir face à un refus d’augmentation de salaire.

Conseil n°1 : Pensez à rester calme

  Si vous faites face à un refus d’augmentation de salaire de la part de votre employeur, il est normal que cela vous agace ou vous énerve. Mais vous devez éviter à tout prix d’entrer dans une situation de conflit, voire de menacer votre patron. De même avec vos collègues. Même si vous pensez qu’ils vous soutiennent, ne vous épanchez pas trop, car ils pourraient répéter vos propos. En fait, si votre employeur refuse, il ne faut pas le menacer de quitter l’entreprise ou bien de ne plus travailler sérieusement. Car si vous donnez une image négative, vous risquez tout simplement de rester en conflit par la suite et de perdre la chance d’être augmenté un jour. Après tout, il y a toujours des chances pour qu’il vous fasse confiance dans votre travail. Donc, n’abimez pas votre réputation. Afin de bien rester calme, évitez à tout prix de vous comparer à vos collègues. Sauf si vous subissez une injustice flagrante. Donc, au lieu de lister toutes vos tâches respectives, envisagez de donner des éléments plus concrets. Enfin, ne menacez pas votre employeur de partir, que vous ne travaillerez plus ou autre. Le chantage n’est jamais approprié au travail.

Conseil n°2 : N’hésitez pas à demander pourquoi il y a un refus à votre augmentation de salaire

La première chose que vous devez penser à faire à la suite du refus d’augmentation de votre employeur, c’est de lui demander pourquoi il refuse cette augmentation. En gardant bien à l’esprit que parfois cette réponse défavorable résulte de facteurs externes : service RH, service financier, pas le bon moment, etc. Car parfois ce n’est pas du ressort de votre employeur. Mais attention à ne pas prendre sa réponse pour acquis. Elle peut aussi masquer un refus en vue de repousser votre augmentation. Pensez donc à bien formuler votre demande d’augmentation, en vous basant sur des arguments factuels et des résultats chiffrés. Ainsi, tout en restant calme, vous serez en mesure de demander des éléments précis à votre employeur pour justifier son refus. Il s’agit d’un conseil essentiel au maintien de votre réputation, ainsi qu’aux bons termes avec votre employeur. À la suite de quelques heures ou quelques jours, alors vous pourrez réellement analyser les éléments qui ont mené au refus de manière plus rationnelle. Ensuite, en fonction de vos conclusions sur le sujet, vous pourrez enfin réagir comme bon vous semblera.  

Conseil n°3 : Négocier un avantage compensatoire

Si votre demande d’augmentation de salaire n’aboutit pas comme vous l’auriez imaginé, ne restez surtout pas sur cet échec. Nous ne vous recommandons pas de manifester ostensiblement votre mécontentement ou encore d’insister et de faire preuve d’agressivité face à ce refus. Au contraire, essayez de négocier autre chose. Même si votre employeur vous refuse une augmentation, il est possible qu’il accepte de vous octroyer un autre avantage. Et vous aurez ainsi quand même obtenu quelque chose de votre effort de négociation. Ce peut être directement votre employeur qui vous propose une compensation différente. Dans le cas contraire, essayez poliment d’aborder le sujet en demandant s’il existe d’autres compensations ou avantages prévus ultérieurement pour les salariés. Parmi les avantages que vous pouvez négocier se trouvent la prime exceptionnelle ou la prime sur objectifs. La seconde étant une gratification régulière. À savoir que la prime exceptionnelle est envisageable malgré une situation financière compliquée. Vous pouvez également négocier le versement d’un treizième mois ou d’un bonus annuel, voire des chèques culture ou vacances, pour n’en citer que quelques-uns.  

Conseil n°4 : Négocier une promesse d’augmentation de salaire en cas de refus

Voici encore une alternative pour relativiser sur votre refus d’augmentation : négociez une promesse d’augmentation. D’une part, vous devez faire comprendre à votre interlocuteur que vous comprenez qu’il n’est pas possible d’augmenter votre salaire dans l’immédiat. D’une autre, pensez à voir s’il pourra vous offrir cette augmentation ou promotion dans un futur proche. Demandez aussi les conditions. N’hésitez pas non plus à faire part à votre employeur de votre souhait d’évoluer dans l’entreprise et d’avoir plus de visibilité sur votre avenir professionnel. Ces évocations en particulier contribueront certainement à vous augmenter, même ultérieurement. Si vous le voulez, vous pouvez également lui demander de nouvelles tâches et davantage de responsabilités. Si vous êtes de bonne volonté, vous aurez plus de chances d’obtenir une promesse d’augmentation. Mais en gardant à l’esprit toutefois que ce type d’engagement purement oral ne possède aucune valeur juridique. Donc, si vous obtenez une promesse d’embauche c’est tant mieux. Mais ne comptez pas sur cette dernière pour vos futures décisions financières, juridiques ou autres.  

Conseil n°5 : Demandez à suivre une formation

Voilà encore une alternative à votre augmentation de salaire. La formation peut être une alternative intéressante pour acquérir de nouvelles compétences et ainsi doper son salaire après coup. Si vous savez déjà que votre entreprise est en mesure de financer une formation, alors vous pourriez en bénéficier. C’est une option gagnant-gagnant. D’une part, vous renforcez des compétences qui vous permettront d’optimiser votre productivité au sein de l’entreprise. D’une autre, en élargissant vos connaissances, vous éviterez à votre employeur d’embaucher un autre salarié ou de recourir aux services d’un prestataire externe. Il fera donc forcément des économies financières. Il vous reste à identifier les formations que vous pouvez négocier. Cela ne devrait pas être trop problématique, étant donné la variété de choix des formations possibles. Ainsi, si vous êtes cadre avec plusieurs années d’expérience, vous pouvez notamment suggérer une formation MBA. Il s’avère que ce sont d’excellents accélérateurs de carrière sur le moyen terme.  

Conseil n°6 : Regardez autour et inspirez-vous de votre entourage

Que ce soient les experts dans votre domaine de prédilection ou ceux que vous admirez, n’hésitez pas à regarder comment ils y sont arrivés. Le fait d’étendre votre réseau est une alternative intéressante. Vous pourriez alors en apprendre énormément de leur part. De cette façon vous acquerrez l’inspiration et les connaissances nécessaires pour faire avancer votre carrière. Vous pourriez notamment vous trouver un mentor, lequel pourrait être un membre de votre famille, un ami, votre manager et autre. Du fait de ses connaissances, son attitude ou bien son expérience professionnelle, il pourra vous conseiller et vous aider à vous fixer des objectifs atteignables qui vous permettront de vous dépasser concrètement. À noter qu’il pourra vous apporter un autre regard sur les motifs de refus de votre demande. Lui-même pouvant être passé par une situation similaire dans le passé. Avec un point de vue différent vous pourrez être à même de relativiser sur votre situation, autant positivement que négativement. En tout cas, vous pourrez mieux rebondir.  

Conseil n°7 : Faites le point sur les erreurs qui ont mené à cet échec

Cette demande d’augmentation s’est avérée être échec. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras de façon définitive. Il est tout à fait possible que vous vous amélioriez d’ici votre prochaine tentative. Donc avant de recommencer, penchez-vous sur les raisons éventuelles qui ont mené à ce refus. Le tout en gardant bien en tête les raisons mentionnées par votre employeur. Si les raisons évoquées sont chiffrées, elles se montreront particulièrement pertinentes par la suite. En revanche, si les raisons sont floues alors il se peut que le problème soit davantage relationnel. Ce qui devrait vous inciter à travailler votre sympathie et vos soft skills notamment. Mais parfois c’est une question de contexte dans lequel s’inscrit une augmentation qui pose un problème. De toute façon, vous devez rester patient. Malgré son refus, votre employeur a conscience que vous visez plus haut. Il peut ainsi refuser et garder votre demande en tête pour vous proposer une augmentation ultérieurement. Voire vous faire monter les échelons. L’essentiel étant que vous compreniez les vrais critères du refus. Soit ceux sur lesquels vous êtes à même d’agir pour ne plus avoir à essayer de refus d’augmentation de salaire.  

Conseil n°8 : Ne vous démotivez pas et restez proactif

Il est clair qu’il n’y a rien de pire comme réaction face à un refus que de se braquer et adopter une attitude passive. Donc, au lieu de passer pour le détracteur, considérez les choses sous un nouvel angle. Après avoir identifié les raisons de ce refus, demandez-vous comment utiliser au mieux vos points forts, compétences et capacités afin d’accomplir votre travail au mieux. Il est important que vous vous formiez régulièrement, et pas nécessairement pour faire plaisir à votre employeur. Ainsi, vous pourrez vous imposer comme un expert incontournable dans un domaine bien précis. N’oubliez pas non plus de partager ces connaissances avec les membres de votre équipe et de les aider à développer leurs compétences. Si vous restez proactif, vous êtes sûr d’améliorer votre employabilité. Et vous pourrez alors vous positionner comme un pilier de l’équipe. Par ailleurs, vous serez également en mesure de mettre en valeur cet apprentissage qui vous tient à cœur de pratiquer régulièrement. En résumé, si vous faites un travail de qualité, vous êtes sûr que votre hiérarchie sera plus disposée à vous offrir cette fameuse augmentation de salaire à l’avenir.  

Conseil n°9 : Prenez déjà votre futur autre rendez-vous

Il existe deux situations possibles en cas de refus d’augmentation de salaire. Soit votre employeur ne peut vous accorder une augmentation de salaire au moment où vous la lui demandez. Soit, il ne veut tout simplement pas vous la donner. Dans le deuxième cas de figure, rien n’est perdu en fin de compte. C’est pourquoi, afin de garantir le succès de votre deuxième tentative nous vous conseillons de reprendre rendez-vous. Si vous bloquez un créneau suffisamment en amont, votre employeur saura déjà à quoi s’attendre. En effet, vous vous serez déjà positionné. À noter que c’est également l’occasion de fixer ensemble des objectifs claire et atteignables pour décrocher cette augmentation l’année suivante. Eh oui, si vous faîtes comme il faut, il n’y aura normalement pas de raisons pour la refuser. Dans le cas où vous ne fixeriez pas d’objectifs à atteindre en amont, vous avez au moins le bénéfice d’avoir pris un nouveau rendez-vous. En fonction de ce que vous aurez identifié comme des obstacles à votre demande, vous pourrez également vous préparer pour mieux rebondir. Et envisager de meilleurs arguments, etc. C’est une opportunité pour obtenir votre augmentation.  

Conseil n°10 : Cherchez une opportunité ailleurs

Il faut parfois se faire à l’idée aussi. Certaines entreprises comme certains chefs d’équipe ne reconnaissent pas la valeur de leurs salariés. Ils n’investissent pas assez dans leurs compétences. Si tel est le cas, vous auriez de toute façon plus à gagner ailleurs. C’est donc le moment de penser à partir. Mais, il ne faut pas le faire de but en blanc. Continuez à travailler correctement en parallèle de vos recherches de nouvelles opportunités. Donc, mettez bien à jour votre CV pour l’envoyer à autant d’offres d’emploi et d’entreprises que nécessaire. De plus, si vous obtenez une offre d’emploi ferme dans une autre entreprise, votre entreprise actuelle pourrait très bien s’aligner en termes de salaire pour vous garder. Vous octroyez de nouvelles perspectives, ailleurs, redonnera forcément un nouveau souffle à votre carrière. Mais gardez pour vous le fait que vous quittez votre entreprise à cause du salaire. Dites plutôt que ce sont les perspectives en termes de responsabilités ou d’avancement dans votre carrière qui vous ont fait changer. Il vaut mieux rester en bons termes, car l’avenir réserve parfois bien des surprises…   N’oubliez pas que formuler une pareille demande requiert une préparation avec un solide argumentaire. Et même si ça fait mal, vous n’êtes pas bloqué indéfiniment dans cette situation. De très belles perspectives vous attendent, que ce soit dans votre entreprise actuelle ou ailleurs. À vous de renforcer vos compétences en vue de mieux rebondir par la suite.